Les éphèbes de Jules Pascin

Jules Pascin, le Prince de Montpatnasse
Pascin

Jules Pascin (1885-1930)

Ephèbes, 1906 

Aquarelle sur papier encadrée – 20 x 28,5 cm

Tampon de l’atelier Pascin au verso ainsi qu’un autre dessin

Reproduite dans le catalogue raisonné Pascin n°IV, page 19

Jules Pascin (1885-1930)

Ephèbes, 1906 

Aquarelle sur papier encadrée – 20 x 28,5 cm

Reproduite dans le catalogue raisonné Pascin n°IV, page 19

On surnommait  Pascin « le Prince de Montparnasse », il fut le pilier des nuits parisiennes, de Montmartre à Montparnasse, rongé par l’alcool il se suicida par pendaison le 2 juin 1930.

Il doutait de son Art figuratif face au cubisme, au surréalisme de Picasso, Braque et Miro.

Ses connaissances de l’expressionnisme allemand sont évidentes dans ses premières œuvres où certains portraits rappellent Otto Dix ou Grosz avec un trait moins incisif et moins cruel. Il évoluera rapidement vers des couleurs pastellisées, presque irréelles qu’il accorde avec justesse au thème du corps féminin, centre de sa production.

C’est aussi dire que ce dessin sur le sujet des hommes est tout à fait RARE.
Ce sont des dessins de femmes saisies dans leur intimité qui sont le miroir du mal de vivre de Pascin. Il fut un fervent admirateur de Toulouse-Lautrec.

Vivant son art à corps perdu, aimé de tous et pourtant peintre maudit.

Il se voulait et il se voulut toute sa vie amoureux des Mille et Une Nuits qui avaient hanté sa jeunesse et fervent des bordels et de la bohême.
À Paris comme à Tokyo, Pascin connut la gloire de son vivant.

Ses œuvres sont dispersées dans tous les Musées du monde.

Jules Pascin (Bulgaria 1885- Paris 1930)
 

He was nicknamed «the Prince of Montparnasse», he was the pillar of Parisian nights, from Montmartre to Montparnasse, consumed by alcohol he committed suicide by hanging on June 2, 1930.

He doubted his figurative art in the face of cubism, the surrealism of Picasso, Braque and Miro.

His knowledge of German Expressionism is evident in his early works where some portraits recall Otto Dix or Grosz with a less incisive and cruel line. It will evolve rapidly towards pastel colors, almost unreal that it fits with the theme of the female body, center of its production.

It also means that this drawing on the subject of men is quite RARE.

These are drawings of women captured in their intimacy that are the mirror of Pascin’s ill-life. He was a fervent admirer of Toulouse-Lautrec.

Living his art with lost body, loved by all and yet cursed painter. 

A fervent admirer of Toulouse-Lautrec, he wanted himself and he wanted to love the Thousand and One Nights that had haunted his youth and fervent brothels and bohemian all his life.

In Paris as in Tokyo, Pascin knew the glory of his lifetime. 

His works are scattered in all the Museums of the world.

D’autres œuvres apparentées : Plaisirs et Débauches.