Maisons Closes
Cette nouvelle exposition-vente dans ma Galerie « Au Bonheur du Jour » vous invite à découvrir l’univers des maisons closes à travers 327 illustrations inédites et des textes historiques qui couvrent les 13 chapitres de cet ouvrage :
– Les Courtisanes – Les Lieux- Les Pensionnaires – La Rue – Les Proxénètes – Les Tableaux Vivants – Entre Elles – Plaisirs partout – Les jolies fumeuses – Les Pisseuses – Anticlérical – Fetish – Sadomasochisme.
Une iconographie abondante et variée, remise dans son contexte historique.
Our latest exhibition where you will also have an opportunity to purchase items at my gallery Au Bonheur du Jour. You will be invited to discover the world of Parisian brothels with 317 hitherto unpublished illustrations and historical texts spread over 13 chapters covering Courtesans, Special Places, Live-in Prostitutes, The Street, Pimps, Tableaux Vivants, Lesbian Games, Pleasures Galore, Pretty Smokers, Pisseuses, Anticlericalism, Fetishism, and Sado-Masochism.
– Des photographies anciennes du 19ème, début 20ème siècle, souvent anonymes car crainte de poursuite judiciaires si identifiées, qui étaient proposées par des rabatteurs et vendues aux clients de maisons closes luxueuses.
Ainsi que des images d’auteurs célèbres : Eugène Atget, Albert Brichaut, Yva Richard, Biederer, Jean Moral, Brassaï…
– Des dessins d’auteurs divers : Matrat, Léon Courbouleix, Gaston Smit, André Dignimont, Édouard Saunier, Henri Somm, Christian Bérard, etc..
– Des objets inattendus raconteront de histoires plus intimes, tels la canne de la célèbre courtisane du Second Empire :
Valtesse de La Bigne, identifée à ses initiales et ses 3 roses, cette canne qui, lorsqu’elle est ouverte, laisse apparaître des lanières de flagellation. (Valtesse aimait elle-même recevoir la fessée et répondre à ses désirs encore plus inavouables pour qui voulait bien y mettre le prix !).
– La canne de Douska, identifiée au nom du célèbre Chabanais, qui, ouverte, découvre aussi des lanières de flagellation.
– Le radiateur avec des médaillons représentant des scènes coquines, identifié du Chabanais, Paris.
– la dague de défense appelée « pique-couilles », que les maîtresses de maisons closes accrochaient à leur ceinture ou à leur jarretière, en cas de défense.
– des visionneuses pour regarder en 3D des images de bordels.
Tout ce florilège illustre la vie quotidienne dans ces maisons, scènes vénéneuses des amours tarifés mais aussi un théâtre entre le frou-frou des élégantes, le va-et-vient des messieurs et le ballet des tenancières.
Enfer ou Paradis, magie des « Maisons closes » d’antan.
A generous and varied pictorial record is set in its historical context:
Historic photographs dating from the 19th and early 20th centuries, many of which are anonymous through fear of prosecution if their originators were identified. They were touted in the street or sold to clients in luxury brothels.
Pictures by famous photographers: Eugène Atget, Albert Brichaut, Yva Richard, Biederer, Jean Moral, Brassaï and others.
Unusual objects telling the most intimate of stories, such as the cane belonging to the famous Second Empire courtesan Valtesse de La Bigne with her initials and three roses, which, when opened, reveals the thongs she used for flagellating clients. Valtesse herself liked to be on the receiving end of a spanking and to respond to yet more unmentionable desires from anyone who was willing to pay the price.
Douska’s cane with the name of the famous Chabanais establishment, which, when opened, also reveals its thongs for flagellation.
The radiator with medallions showing erotic scenes and identified as coming from the Chabanais in Paris.
A dagger for self-defence, known as a “testicle goad” which the Madame of a brothel attached to her belt or garter for use when needed.
3D viewers for looking at pictures of brothel scenes.
Nicole Canet/Galerie Au Bonheur du Jour
1 rue Chabanais – 75002 Paris
01 42 96 58 64
du mardi au samedi 14H30/19H sur rendez-vous
Nicole Canet, Galerie Au Bonheur du Jour,
1 Rue Chabanais, 75002 Paris
telephone 33 (0) 1 42 96 58 64
Open Tuesdays to Saturdays 2.30 to 7 pm by appointment
Chapitre : Courtisanes
Léontine Massin (1853-1901)
« Elle fait des Rendez-vous chez une proxénète de la rue St-Lazare, pour 5 louis.
Elle a son domicile rue de Chaillot n° 94.
Elle a toujours l’acteur Train pour amant de cœur et à ce sujet, dans le Tintamarre du 7 juin dernier :
Melle Massin est une femme des plus à la mode.
Elle vit avec un train...!
(Archives de la préfecture de police).
Céline Montaland (1844-1891)
C’est une des plus jolies actrices de Paris…
C’est la mère qui reçoit les hommes qui désirent avoir des relations intimes avec sa fille et qui fixe le prix de ses faveurs :
mais elle ne demande jamais moins des 1500 francs…
(Archives de la préfecture de police).
A. Noirot
Méprise, 1941
Encre et aquarelle sur papier
Signée, encadrée
53 x 94 cm
Une voiture à cheval arrive au Chabanais avec une dame et la pensionnaire du lupanar lui dit :
« Le restaurant? pas ici Madame, c’est en face ».
Il s’agit du restaurant le « Gratin Dauphinois », au n° 7 de la rue Chabanais.
A lady at the chabanais in a horse-drawn carriage and the live-in prostitute say to her :
« The restaurant? It’s no here, Madame, it’s opposite ».
The restaurant in question is Le Gratin Dauphinois, at n° 7.