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Maisons closes

Les livres, Books

Maisons closes
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Le Voyage Amoureux
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Décors de bordels
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Galerie d'art
Au Bonheur du Jour
Nicole Canet
11 rue Chabanais -75002 Paris

Tel : 33(0)142965864

aubonheurdujour@curiositel.com

www.aubonheurdujour.net

 

MAISONS CLOSES,
BROTHELS
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HISTOIRE DES MAISONS CLOSES
Photographies, Dessins, Gravures, Peinture, Objets des maisons closes,
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 For many years now I have been collecting with a passion photographs and drawings, objects and documents illustrating the thousand and one ways of expressing love and desire, between men and women, between men, and between women, from days gone by and from the contemporary world, from highly respected works of art to clandestine pieces, and from Paris to the lost paradise of Sicily and the Orient of our dreams.   Depuis des années, je réunis avec passion photographies et dessins, objets et documents illustrant les mille et une façons d'aimer et de désirer, entre hommes et femmes, entre hommes ou entre femmes, entre hier et aujourd'hui, entre art officiel et productions clandestines, entre Paris, paradis siciliens et orients imaginaires.

     

This book was produced for a new exhibition at my gallery, Au Bonheur du Jour, entitled Maisons closes in which I have attempted to re-open the doors to these secret houses and hotels, the bordellos and brothels of Paris, which for many years have remained stubbornly closed. The maisons closes are an integral part of the history of Paris from the Belle Époque to the first decades of the twentieth century. They were an essential part of Parisian nightlife and contained rooms of initiation for the naive and salons for the beau monde where the most blasé clientele came in search of something that might yet surprise. Inside there were theatres for all fantasies, fictitious palaces that welcomed visitors into a world where everything was luxurious, untrammelled and designed to delight the senses. The maisons closes, the maisons de tolérance, the bordellos, the lupanars formed a map of desire in the City of Light. From arrondissement to arrondissement, from boulevard to backstreet, these places bear witness to boundless creativity in the art of portraying and bringing to life desire and satisfaction, the bodies of women and the eyes of men, the teasing of the senses in a world of colour, texture and perfume.
Going through these hidden doorways I came across a forgotten world of smiles and raucous laughter, of provocative costumes of silk and velvet, of champagne and searing glances; an almost unbelievable scene where girls chased customers and customers chased girls, under the eye of the choreographer and superintendent ofthe premises. Sumptuous decors, an infinite array of accessories to answer every fantasy, all combining to shift the boundaries between real and unreal, between dream and reality, between proper and illicit, between social standing and acted role.


Anonyme
"L'entrée du Chabanais" 1900
Epreuve argentique
1/1 d'après négatif verre
24x18cm

I chose to explore this world as an archaeologist might, bringing
together photographs, drawings,paintings and objects which tell the chapters of the story of the art of loving, the art of living.
My plan was initially to rediscover the Parisian network of these
houses of pleasure, digging up addresses, describing the buildings,
the salons and the bedrooms, appraising the furniture and decors,
assessing the links between the craftsmanship of the great artisans
of the time, the imagination of painters and sculptors and the erotic imagination that brought together a hoard of cultural references, from the friezes of Pompeii to the masterpieces of art nouveau.
Drawing on a unique collection of photographs, I also wanted to
recreate the daily life of the girls, how they seduced men, the
finery of their toilette. But I also hoped to portray the reverse:
illness and prison, squalid dives and sad waiting rooms where people played cards to while away the time and peeled vegetables waiting for a generous customer to enter.
I also brought together unique objects, tokens from the maisons de passe, special canes and sticks,a variety of accessories, which reveal exactly how desire, fantasy and pleasure could find material form.
I opened Au Bonheur du Jour on 13 April 1999, exactly fifty-three years after the law was passed that meant the destruction of the national register of prostitutes and the closure of some 1,400 establishments, 180 of which were in Paris. Coincidentally, the gallery, at number 11 rue Chabanais, is situated just opposite a house, at number 12, where for many years one of the legendary bordellos of Paris operated: Le Chabanais.
But I wonder if there is such a thing as coincidence, for all I had
to do was to take up the threads of these “coincidences” in order to descend into the labyrinth of a most delicious story, one which I now nvite you to
discover with me...
Nicole Canet

 

Ce livre accompagne une nouvelle exposition de ma Galerie "Au Bonheur du Jour", intitulée MAISONS CLOSES . Je tente d'entrouvrir les portes de maisons depuis longtemps fermées. Les maisons closes sont en effet liées à l'histoire de Paris, entre Belle Epoque et premières décennies du XXe siècle. Lieux incontournables des nuits parisiennes, chambres des premières initiations comme salons qu'il convenait de fréquenter, où les clients les plus blasés venaient en quête de ce qui pourrait encore les surprendre, théâtres de tous les fantasmes et palais irréels accueillant leurs visiteurs dans un univers où tout semblait n'être que luxe, calme et volupté, les maisons closes ou de tolérance, ou encore bordels et lupanars jalonnent une topographie du désir parisien: d'arrondissement en arrondissement, de boulevards en rues discrètes, ces lieux témoignent d'une créativité sans bornes dans l'art de mettre en scène les désirs et les plaisirs, les corps des femmes et le regard des hommes, l'exacerbation des sens dans un monde de couleurs, de touchers et de senteurs.
Entrouvrir ces portes m'a permis de réveiller un monde oublié de sourires et de fous rires, de frou-frou, de soie et de velours, de bulles de champagne et de regards croisés, une incroyable scène où se déroulaient les chassés-croisés des filles et des clients, sous l'oeil de la chorégraphe et surveillante-en-chef des lieux. Somptueux décors, panoplie d'accessoires répondant à tous les fantasmes, tout contribuait à déplacer les frontières entre rêve et réalité, entre licite et interdit, entre le statut social et les rôles imaginaires.
J'ai choisi d'explorer ce monde sur un mode archéologique, en réunissant objets et photos qui permettent de reconstituer des pans entiers de cet art d'aimer qui était aussi un art de vivre.


Siège d'amour ou "chaise de volupté"
du Prince de Galles (futur Edouard VII)
au célèbre "Chabanais",1900
Magnifique siège à étriers métalliques, permettant
de s'amuser avec deux femmes.
Epreuve argentique, 24 x 18 cm 

Mon projet était d'abord de reconstituer le réseau parisien des maisons de plaisirs, en retrouvant les adresses, en décrivant les immeubles, les salons et les chambres, en m'attachant à la beauté des meubles et des décors, aux liens multiples entre le savoir-faire des meilleurs artisans du temps, l'imagination des peintres et sculpteurs et un imaginaire érotique croisant les références culturelles, des peintures de Pompéi aux chefs-d'oeuvres de l'art nouveau.

A travers une collection unique de photographies, j'ai aussi voulu reconstituer la vie quotidienne des filles, leur art de la séduction, leurs toilettes raffinées, mais aussi l'envers du décor, les maladies comme la prison, les bouges sordides comme les salles d'attente, où l'on jouait aux cartes ou on épluchait les légumes, dans l'attente d'un généreux client.
J'ai également réuni des objets uniques, jetons de maisons de passe, cannes truquées, accessoires divers, autant de témoins de la manière dont les désirs, les fantasmes, les plaisirs pouvaient se matérialiser.
J'ai ouvert ma Galerie, "Le Bonheur du Jour", le 13 avril 1999. Cinquante-trois ans plus tôt, au jour près, était votée la loi
détruisant le fichier national de la prostitution et fermant 1400 établissements, dont 180 à Paris. Autre coïncidence, ma Galerie, située au 11 rue Chabanais, se trouve juste en face du numéro 12 de la même rue, où se trouvait l'une des maisons les plus célèbres, un véritable lieu culte...

Il n'y a pas de hasard... Il me suffisait de saisir le fil de ces coïncidences pour entrer dans le labyrinthe d'une délicieuse histoire, que je vous invite à découvrir avec moi...

Nicole Canet

     

 

Eugène Atget ( 1875-1927)
Maison close, 10 rue Mazet
Paris 6ème, 1921
Epreuve au citrate
18x22 cm

 

Anonyme
"Le salon Louis XV au Chabanais" 1900
Epreuve argentique
1/1 d'après négatif verre
24x18cm

     

   

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